Сколько поцелуев (Катулл)

Ты спрашиваешь, скольких поцелуевТвоих мне будет вдосталь или даже слишкомСколько песчинок во всех Ливии барханахМежду Юпитера удушливого храмомИ древним склепом, где спит Баттос, царь КиреныИ сильфием так изобильны склоныСколько созвездий в тишине полночнойВлюбленных предстают пугливым взглядамТак много, Лесбия, так сумасшедше слишкомХочу — не счесть ни любопытнымНи злым завистникам, что нас желают сглазить Оригинал Quaeris, quot mihi basiationestuae, Lesbia sint satis superque.Quam magnus numerus Lybissae harenaelasarpiceferis iacet Cyrenisoraclum Iovis inter aestuosiet Battis veteris sacrum sepulcrum.Aut quam sidera multa, cum tacet noxvident furtivos hominum amores:tam te basia multa basiarevesano satis et super Catullus est,quae nec pernumerare curiosipossint nec mala fascinare lingua. C. … Continue reading Сколько поцелуев (Катулл)

Combien de tes baisers (Catulle)

Tu me demandes combien de tes baisersMe seraient assez ou même peut-être tropSi l’on pouvait compter les grains de sable libyenEntre le temple de Jupiter brûlantEt le tombeau ou dort le roi BattosDe Cyrène abondante en silphiumOu les étoiles qui quand la nuit se taitSe montrent aux âmes furtives des amoureuxCe serait le nombre, Lesbia, qui me satisferaitQui me serait trop peut-être follement tropInconnaissable ni pour les simples curieuxNi pour les mauvaises langues qui nous envient Version originale Quaeris, quot mihi basiationestuae, Lesbia sint satis superque.Quam magnus numerus Lybissae harenaelasarpiceferis iacet Cyrenisoraclum Iovis inter aestuosiet Battis veteris sacrum sepulcrum.Aut quam … Continue reading Combien de tes baisers (Catulle)

Alors on vit Lesbia (Catulle)

Alors on vit Lesbia, alors on s’aimeEt les paroles des vieillards rigidesOn n’en donne qu’un seul as pour les tousLes jours s’enfilent et reviennent sans cesseNous une fois se coupe la lumièreIl faut dormir une nuit pérenneEmbrasse-moi, embrasse-moi mille foisMille fois encore, et une centaine de plusUn autre millier, une seconde centaineEmbrasse-moi puis cessons de compterPour empêcher le méchant plein d’envieDe savoir le tout de nos baisers Version originale Vivamus mea Lesbia, atque amemus,rumoresque senum severiourumomnes unius aestimemus assis!Soles occidere et redire possunt:nobis cum semel occidit brevis lux,nox es perpetua una dormienda.Da mi basia mille, deinde centum,dein mille altera, dein … Continue reading Alors on vit Lesbia (Catulle)