Les réverbères coupent l’airLeurs rais s’occupent de l’hiverQui, grand et sombre, s’affaissaSur le monceau de raides façades Les rues se courbent autour des rouesLes murs attrapent les voix qui hurlentLes roues, eux, roulent, les voix, eux, raillentLe noir miroite entre les rails La ville saumure dans le brouillardSes formes mornes, ses toits rigidesSes citadins, ses âmes trouillardesN’osant sortir de leurs gîtes Les minces palmures de la lumièreRemuent doucement la nuit gluanteLes immuables réverbèresSortent de leurs stalles dans l’asphalte L’essaim de grandes tortues marinesPar la fêlure dans l’aquariumSous le couvert de la bruineSe file lentement dans l’océan Continue reading Le brouillard
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