Les murs catchés dans le filet des ombres
Que jette sur eux le pêcheur du matin
Les fenêtres qui tressaillent sur les flancs des immeubles
Comme les branchies d’un poisson haletant
Le jour se lève, l’étoile s’arrondit
Une autre truite pantelante s’ajoute
À un amas de pêche qui grandit
Sur le pont du bateau glissant d’écailles des jours