Le mouvement

Le jour pur et dur
Se mue en doux soir
Laissant place à la nuit
Dans le vaste pourrissoir
Du passé du présent
De l’impalpable futur
Où l’âme vaguement pressent
Ses prochaines amertumes
L’azur devient le noir
Lumière devient ténèbres
L’homme joue son humble part
Et l’homme resserre ses lèvres