Texas des cieux, les Indes des rues
Les Atlantiques d’immeubles noircis
Les sons qui sortent de la carrure
Des trous dans les murailles graciles
Le chuchotement de l’horizon
Qui fait la cour au jour prochain
En lui offrant de minces morceaux
Des nuages d’un rouge alléchant
Le grand silence qui s’étend
Au-dessus des vagues du béton
En se couvrant de plis du temps
Qui berce les fragiles bateaux
De la rêverie et des espoirs
Qu’on gare tout près de sa fenêtre
Rentrant chez soi au fond du soir
Concave et privé de phonèmes
Les monts du vide se profilent
Au loin où garde l’équipe de nuit
Un périmètre qui sert d’asile
Pour les âmes sorties d’ennui
Adieu jour-père devenu livide
Ton cœur percé par les couteaux
D’étoiles ; salut jour-fils perfide
Que j’entrevois derrière ton dos