L’étain de l’aube
L’étain de l’aube qui brasilleAu fond des grands chaudrons des ruesD’où les lueurs de domicilesS’envolent comme la cendre et où Les songes se brassent les mains s’intriquentLes lèvres s’ouvrent les creux résonnentDes sons de pas-encore-répliquesJetées par pas-encore-personnes Les gouttes de bruine sur le pare-briseÉtouffent le feu sous la chaudièreQui s’aplatit et se taritQuand on avance dans le quartier Le moule des jours sculpté des toitsForgé par les marteaux de nuagesLà glisse la livide étoileGrattée par le pique-feu d’étages Une braise d’amour une bave d’espoirPétillent toujours dans les ténèbresLe jour indiscernable du soirLes mots inséparables des lèvres Une fenêtre orange qui … Continue reading L’étain de l’aube
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